« C'EST LE PÉROU !! » J'AI ENFIN COMPRIS CETTE EXPRESSION
Le Pérou pour moi c'est une compilation des meilleures choses de la vie. En commençant par la gentillesse des Péruviens. Ce peuple est d'une solidarité hors du commun. Ils sont toujours prêts à nous aider, quelque soit la situation. Lorsque nous cherchons à acheter quelque chose et qu'ils ne l'ont pas dans leur magasin, c'est sans problème qu'ils nous envoient chez leur concurrents : pourvu que nous trouvions l'objet de nos recherches (il s'agit souvent de nourriture hihi). Bon parfois cela nous mène à une véritable chasse au trésor car on se fait envoyer de magasin en magasin !
Les Péruviens sont bienveillants et affectueux, ils n'arrêtent pas de nous donner des petits noms qui changent selon les régions, les villes : « mamita, papito, mami, papi, preciosa, linda, etc. ». Parfois on nous appelle « gringo » aussi, ça ne me dérange pas tant que c'est dit avec gentillesse. J'essaye quand même d'apprendre aux enfants à nous dire « Amigo » à la place !
Un Péruvien nous a expliqué que ce terme vient de l'agglomération de « Green » et « Go ! » que les Mexicains criaient aux Américains (qui avaient des uniformes verts) pour leur dire de rentrer chez eux dans une guerre lointaine, légende ou réalité...mystère ! Les Péruviens sont aussi très curieux et intéressés, dès que nous nous arrêtons dans un village, au bord d'une route, ils viennent nous parler, nous poser des questions. Ils aimeraient savoir d'où on vient - « De que pais ? » - quand on est parti de chez nous « Cuando salieron de Suezia », ah oui car ils confondent souvent Suiza et Suezia (la Suède). La réponse est toujours accompagnée de la réaction « Oooooh ». Cela fait neuf mois déjà, cela leur paraît énorme. Les Péruviens ne voyagent pas beaucoup hors de leur pays. Peut-être parce que le gouvernement fait des offres à prix réduits pour qu'ils aient accès aux multiples trésors de leur pays. Leur visage reflète les traits du passé, de leurs ancêtres, Incas certes, mais provenant aussi de multiples petites ethnies.
Leurs vêtements aussi sont magnifiques et on ne se lasse pas de regarder ces dames vêtues de bas en laine, jupes épaisses, pull en laine, chapeau et surtout la traditionnelle couverture multicolore sur le dos. Soit une petite tête ou un petit bras en sort, soit elle transporte des affaires, de la nourriture. Et c'est sans parler des marchés où l'on se rend quotidiennement pour faire nos achats et boire des jus de fruits frais à tous petits prix. Les Péruviens sont des fêtards, toutes les occasions sont bonnes pour danser, boire et partager des moments entre amis et famille. Les enfants aussi participent, l'heure du coucher est bien moins stricte que chez nous !
L'utilisation du klaxon est très libre : en ville c'est un boucan permanent et franchement fatiguant. Sur les routes, maintenant qu'on s'est habitué, on trouve ça plutôt pratique : dès qu'une voiture arrive, elle appuie un petit coup sur le klaxon pour nous avertir de son passage d'ici peu. Les Péruviens sont fiers de leur pays et ils aiment qu'on leur dise qu'il est beau car ils nous demandent tout le temps « Que tal Peru? », ce à quoi on répond par une avalanche de compliments qui leur donne le sourire. Ils ont une culture ancestrale, transmises en premier à travers le Quechua, le langage d'une grande partie de la population rurale. Bien souvent, les personnes très anciennes ne parlent pas le « Castellano » comme ils disent. Alors on se comprend par des gestes et des sourires. Leur belle culture est conservée non seulement par leurs danses et fêtes mais aussi par des coutumes diverses. Par exemple dans certaines régions, ils posent des petits taureaux en terre cuite sur le toit de leur maison pour se protéger des esprits. Ils brûlent également leurs champs lorsque la récolte est terminée afin que la prochaine soit fructueuse. Cela mène parfois à des incendies de forêts plus ou moins importants qui laissent des cicatrices dans les merveilleux paysages. Les Andes péruviennes, un autre trésor du Pérou. Les paysages, les climats, les villes, la nature y est si variée qu'on ne peut être que fasciné en les parcourant, et encore plus dans la lenteur des coups de pédale.
S'il y a une chose que le Pérou a changé dans notre approche des journées à vélo, c'est bel et bien notre point de vue sur les montées. Alors qu'avant une montée de 3 kilomètres nous paraissait longue, maintenant, une montée de 30 kilomètres nous paraît tout à fait acceptable ! Comme quoi tout n'est qu'une question d'habitude. Les Péruviens aiment manger, mais surtout ils aiment la viande, tout le contraire de nous! Leur repas se compose en général d'une soupe comme entrée et d'un plat à base de riz-viande-légumes. Il s'agit là du « Menu » classique qu'on trouve dans tous les boui-boui. Heureusement, ils acceptent en général de nous servir seulement riz et légumes, malgré leur incompréhension totale pour le mode de vie végétarien. Parfois, on trouve des restaurants végétariens dans les villes ce qui nous permet de goûter la version sans viande de certains plats. Les Péruviens mangent beaucoup de fruits également, ce qui nous ravit car il y en a à tous les coins de rue et parfois même en bord de route ! Le Pérou c'est tout simplement le bonheur.
Un départ pas vraiment en douceur
Cela fait plus d'un mois que nous n'avons que très peu pédalé. Entre notre projet en Bolivie, les bus pour Cusco et la visite des sites Incas avec Lelio, nos petites jambes se sont toutes ramollies ! Loin d'avoir la forme d'antan, on part de Cusco le cœur plein de joie de retrouver notre vie de nomades à vélo. C'est à croire que notre bonne humeur se reflète sur les gens car nous recevons ce jour-là énormément d'encouragements et de salutations. Les Péruviens ont le sourire au lèvre dès qu'ils nous voient approcher de loin avec notre drôle de monture, les pouces se lèvent, les mains s'agitent : c'est du bonheur ! La journée s'avère plutôt facile malgré deux petites montées d'une dizaine de kilomètres. Il faut dire qu'on s'est préparé psychologiquement puisque sur les prochains 500km, c'est plus de 10000m de dénivelé positif qui nous attendent ! On s'arrête pas trop tard dans un village où on nous autorise à dormir sur le terrain de foot ! Les voisins viennent nous saluer et on s'endort paisiblement au son des bellement de moutons!
Le deuxième jour annonce la couleur, après quelques kilomètres de montée on arrive dans une énorme descente de presque 60 kilomètres. Presque gênée, j'ai le sentiment de ne pas l'avoir vraiment meritée car on est parti de plus haut que le bas de la descente. Toutefois, ce sentiment s'arrête rapidement lorsque nous commençons les premiers kilomètres de la grosse montée de 50km ! Il fait une chaleur insupportable, il n'y a pas une goutte de vent et des mini mouches piquent chaque centimètre de notre corps qui n'est pas recouvert. Heureusement, nous portons des habits UV et des pantalons qui nous évitent d'être mangés tous crus ! A force de monter en altitude, la chaleur diminue un peu et les moucherons cessent de voleter autours de nous. Ouf !
A l'approche de la nuit il nous reste quelques lacets à faire, Alexi ressent une petite douleur aux genou mais on décide de terminer les lacets car il n'y a absolument aucune option pour dormir. On « fonce » à 7km/h, ce qui est un rythme très soutenu pour nous en montée. Le soleil se couche gentiment, nous apercevons enfin une modeste demeure avec une dame d'un âge très avancé. Lorsque je m'approche pour lui parler je ne ressens pas de méfiance de sa part, mais une volonté de me comprendre. Elle me répond en Quechua :il faut que j'aille demander à son mari si nous pouvons planter notre tente près de leur maison. Ce dernier parle un peu espagnol et nous répond tout naturellement « Claro, no hay problema » comme si la question ne se posait même pas.
Nous montons rapidement la tente car il fait presque nuit. Notre hôte nous invite à boire un thé qu'il fait doucement bouillir sur un feu dans le coin de sa maison. La demeure est plus que modeste. Des meubles datant d'une autre ère, des tasses usées mille et une fois, des vieille peaux de moutons rendent le petit banc où nous sommes assis très confortable. Je me sens tellement reconnaissante d'avoir été prise sous l'aile d'un vieil homme quechua qui partage avec nous ses biens, son terrain comme si nous étions de la famille. Une fois de plus, je constate que les gens qui vivent le plus simplement sont aussi ceux qui ouvrent le plus facilement leur demeure. Ces quelques instants passés à discuter avec lui sont un privilège auquel peu de personnes peuvent prétendre et j'en savoure chaque goutte, tout comme le thé chaud qu'il nous sert. L'homme nous raconte qu'il a cinq enfants, tous travaillent à Lima ou à Cusco. Personne ne reprendra la vie des parents qui cultivent des papayes et des avocats aujourd'hui encore, malgré leur grand âge. Nous lui offrons du chocolat suisse, qu'il met de côté probablement pour le partager avec sa femme, déjà couchée. Erintés, nous le remercions et nous retirons dans notre tente.
Une nuit agitée
A peine nous sommes nous dit « Bonne nuit » qu'un bruit assourdissant se fait entendre juste à côté de nous sur la route. Il s'agit d'un accident de voiture à quelques mètres. Alexi sort d'un bon pour voir s'il y a des blessés. Heureusement, tout le monde va bien. Enfin presque, car le chauffeur d'une des voitures est complètement alcolisé et sa compagne aussi. Il est sorti de sa voie et rentré directement dans la voiture des quatre autres personnes ! Notre hôte sort aussi et nous lui expliquons la situation. Après quelques minutes nous allons nous recoucher et laissons les gens régler leurs problèmes. Je ne me sens pas vraiment rassurée car les gens commencent à s'énerver vers minuit. La Police n'est toujours pas là et l'ambiance chauffe un peu. Je réveille Alexi mais comme à son habitude il n'est pas du tout inquiet. Finalement, la police arrive, embarque les deux personnes alcoolisées et je m'endors paisiblement. Au petit matin nous mangeons la papaye dans le jardin avec une belle vue en prime.
Nous repartons en remerciant nos hôtes, mais rapidement Alexi ressent une forte douleur au genou. Cela fait plus d'un mois que nous n'avons vraiment fait de longue journée de vélo et nos corps auraient peut-être eu besoin d'un départ un peu plus en douceur. Mais dans les Andes, difficile de trouver une route avec peu de dénivelé. Nous nous arrêtons donc dans la ville de Cayahuasi afin de nous reposer deux jours.
C'est reparti!!
Il nous reste 25km de montée jusqu'au sommet. J'adore la montée, même si on est très lent et que l'effort est dur, je n'en retire que du positif. On met de la musique et ainsi le temps passe vite. Il nous reste environ 15km quand tout à coup un cycliste accroché derrière un camion nous dépasse en hurlant des salutations. Il s'arrête un peu plus haut et je mets quelques secondes à réaliser qu'il s'agit de PIERRICK !!!! Maëlle ne doit pas être loin, youpiiiii !!!!! Quelle merveilleuse surprise !!! Enchantés de s'être retrouvés par hasard, nous finissons le col ensemble.
Nous arrivons à Abancay après une descente monumentale. Pour la première fois, nous expérimentons une nuit chez les bomberos (les pompiers). Ils nous accueillent à bras ouverts dans cette jolie petite caserne. Nous leur cuisinons des gnocchi et un fondant au chocolat. Malgré la journée de vélo, l'énergie de manque pas pour fêter nos retrouvailles !
Malheureusement le lendemain ils partent en trek pour le Choquiquerao, un site Inca digne du Machu Picchu mais bien moins connu. Le matin venu, nous faisons nos adieux lorsqu'un homme dans la rue nous propose de nous interviewer pour le téléjournal local ! Retrouvez les images ICI (à la minute 1:02:00) . Puis, nous continuons en direction d'Ayacucho. Nous avons compris qu'Alexi a une contracture du muscle, peut-être une petite déchirure. La prudence s'impose et il passe toute la journée à l'avant du vélo. C'est un sacré challenge pour moi car nous n'avions encore jamais fait de pareil dénivelé. Dans les montées nous allons très lentement et l'équilibre en est d'autant plus difficile à tenir. Mais l'envie d'avancer et de préserver le genou d'Alexi me motive ! Nous arrivons à Huancarama, un joli village où nous passerons une journée.
La Fièvre à vélo: une nouvelle expérience!
Le lendemain a été une des journées les plus dures du voyage. Nous souhaitons atteindre Andahuaylas après un col d'une quarantaine de kilomètres. Nous partons avec une météo nuageuse mais les dix premiers kilomètres passent vite car nous sommes en forme. En chemin on croise un vieux bonhomme surper chou qu'on salue, comme à notre habitude. Il répond jovialement: "Buenos dias segnores" (=Bonjour Messieurs), à croire que je ne ressemble bientôt plus à une fille. Je peux pas lui en vouloir, je ne ressemble absolument à rien depuis des mois! Un peu plus tard Alexi commence a se sentir mal, presque nauséeux. J'avoue que je n'ai pas tout de suite pris son état au sérieux car la dernière fois qu'il s'était plaint ainsi, il avait tout simplement faim. La météo vire à la bruine avec des rafales de vent. On s'équipe de nos habits waterproof et on mange notre repas de midi plus tôt que prévu afin qu'Alexi se sente mieux. Mais rien n'y fait, c'est de pire en pire et il commence à avoir des douleurs musculaires et de la fièvres. Le problème est que nous sommes au beau milieu des Andes, il n'y a rien à part quelques paysans cultivant leurs champs. Nous arrivons enfin dans un petit village, mais n'y trouvons aucun endroit pour dormir à l'intérieur. Vu la fièvre d'Alexi nous préférons ne pas dormir au froid, dans la tente. Alors nous n'avons d'autre choix que de continuer.
Après une vingtaine de kilomètres de montée, nous décidons que si un grand véhicule passe, nous lui demanderons de nous amener au sommet. Mais c'est une route très peu fréquentée et seules quelques petites voitures nous dépassent. Alexi pédale à peine car il se sent à bout de force et je donne toute mon énergie pour que nous arrivions à bout de ce sommet. Souvent nous nous arrêtons pour qu'il se couche et se repose au bord de la route en attendant je m'étire le dos. Et c'est justement lors d'un de ces arrêt que passe une petite fourgonnette complètement vide. Je fais des grands signes et elle s'arrête, oooooouf ! A 8km du sommet, une gentille famille nous sauve en nous embarquant. Je vois Alexi tanguer, à moitié conscient dans les virages qui nous mènent au sommet. Et c'est après une descente gigantesque de 40 km que nous arrivons à Andahuaylas. Nous nous offrons le luxe d'une chambre d'hôtel à 12CHF avec toilette et douche dans la chambre. Alexi a des pointes de fièvre, de fortes douleurs partout et le soir suivant il décide de prendre des antibio car il y a du sang dans ses selles (pardon pour le détail) ! Le lendemain la fièvre baisse et nous retrouvons Maëlle et Pierrick après leur trek.
On arrive à Ayacucho
Encore une bonne nuit de repos et nous repartons à quatre, pas pour si longemps puisque Maëlle et Pierrick se font prendre dans un véhicule qui les pose au sommet. Tandis que nous continuons à vélo et un bout en camion car Alexi a à nouveau mal au genou. C'est un peu frustrant pour moi car j'ai envie de tout pédaler, mais la santé prime ! Après encore 15km de montée, on arrive au sommet. J'aime ce moment, on est fiers de nous, on a froid – car c'est à plus de 4000m - on s'équipe de tous nos vêtements et puis on fonce à toute berzingue jusqu'en bas !!! Là, on comprend que Maëlle et Pierrick ont pris beaucoup d'avance et on trouve une gentille famille pour nous héberger.
Victor nous raconte qu'il vend les avocats qui poussent dans son petit terrain. Il nous averti aussi que nous sommes dans une région assez dangereuse...de nuit ! Heureusement, il ne nous viendrait pas à l'esprit de rouler en pleine nuit. Un ami à Victor nous raconte comment il se rendait , il y a quelques années, dans un petit village de montagne pour acheter des cagettes de mandarines à 2 soles, qu'il revendait ensuite à 2 soles le kilo. Malheureusement, lors de l'un de ces trajets, une bande armée l'attendait pour lui voler son argent. Devant la menace, le chauffeur ne s'est pas arrêté, des balles ont été tirées et il a été touché dans la jambe. Depuis, ils ne se rendent plus dans cette zone, surtout de nuit. Avant, j'aurais été très effrayée par ce genre d'histoire, mais maintenant je me sens beaucoup plus tranquille. Durant la nuit, les douleurs de genou d'Alexi augmentent et nous décidons de faire le dernier col jusqu'à Ayacucho entièrement en véhicule car nous craignons qu'il se blesse plus sérieusement si nous continuons à forcer. Après une vingtaine de kilomètres nous arrivons en bas de la montée et nous faisons prendre par un chauffeur de "colectivo", les minibus locaux. Je passe tout le trajet à papoter avec une jeune péruvienne super sympa. Elle me pose plein de questions sur le voyage et me raconte sa vie avec son bébé et son futur mari. J'ai pas vu le temps passer jusqu'à Ayacucho!
La suite des aventures
En arrivant à Ayacucho, nous retrouvons Maëlle et Pierrick devant la finale de l'Euro ! Ces deux là sont tellement chous que chaque instant à leurs côté est un vrai cadeau ! Je crois que c'est assez rare de rencontrer complètement par hasard des personnes avec qui on s'entend si bien. Et c'est tout naturellement avec eux que nous continuerons notre chemin au Pérou...la suite racontée par Alexi, bientôt en ligne!!
Notre itinéraire
Photos
Pour encore plus de photos rendez-vous dans la galerie :)
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Mamma La Macchia (lundi, 08 août 2016 08:27)
Wunderschöni Föteli und wie immer isch din Bricht unterhaltsam und intressant z'läsä,fröi mi scho uf dä Näxscht.Bald chömder ja hei für än chlinä Momänt, fröifröi.....
Brigitte (lundi, 08 août 2016 18:25)
So schön all die Fotene azluege, aber sehr schad für mich verstahn ich din Bricht nöd. Wär schön gsi, wänn alles uf dütsch gsi wär.......ich wünsche eu wieterhin e gueti Reis und idrücklichi Erläbnis, passet uf!
Tant'Sab (mercredi, 10 août 2016 22:20)
Chaque fois que je vous lis je suis toute émue et émerveillée par les récits si pleins de couleurs.
Je suis comme tjrs. très touchée par vos rencontres,c'est si précieux de nos jours!
Pour les genoux douloureux je recommande l'argile!!ou la feuille de chou écrasée!!En compresses.
Bisous Tant'Sab.
Blanc Raymond (vendredi, 19 août 2016 21:25)
c'est formidable avec ces reportages et ces belles photos nous avons l'impression d'être en voyage permanent .ces pays que je ne verrai certainement jamais.profitez en un max,la vie passe si vite.
a bientôt de vous lire. bizzz a vous.
Sophie Mundler (lundi, 29 août 2016 10:20)
Quelles aventures! J'espère que l'état d'Alexi s'est vite amélioré. Les paysages sont magnifiques et les récits croustillants.
Bonne suite de voyage et a tout bientôt j'espère.
Chrystal Levell (samedi, 04 février 2017 11:22)
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Venetta Kist (lundi, 06 février 2017 14:10)
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